ORLY 20h :

Dans le restaurant du premier étage, bondé, on s'apprête à dîner avec insouciance. Soudain, trois individus font irruption dans la salle, s'installent à une table et commandent leur repas. Il s'agit de trois Palestiniens : Mohamed ben Knorr, Omar ben Liebig et Ouarim ben Royco.

20h 15 :

Les trois Palestiniens qui attendent avec une dalle terrible d'être servis, passent soudain à l'action et s'emparrent violemment de trois potages à une table voisine.

20h 16 :

Les Palestiniens lancent un ultimatum :
"Nous mangerons un potage tous les quarts d'heure si nous ne sommes pas servis tout de suite".
Le serveur en réfère à la Direction. La réponse tombe nette et tranchante :
"Ne céder à aucun prix au chantage, pas de resquille, ils devront attendre leur tour pour être servis".

20h 30 :

Un premier potage est avalé !
Dans les rangs de la Direction, c'est la consternation. On se décide à négocier.
Une demi heure plus tard, repus, les trois Palestiniens s'envolent pour Ravioli.
Fallait-il laisser un potage disparaître ? Ne pouvait-on pas accéder aux exigences de ces trois hommes afin de préserver ces potages ? Question difficile que je laisse à votre conscience.